VISITE EN ARGENTINE DANS LES CAFES UFOLOGIQUES

VISITE EN ARGENTINE DANS LES CAFES UFOLOGIQUES

En 2010, le professeur Ruben Morales m’informait de son idée de créer à Buenos Aires « Les Cafés Ufologiques », basés sur les mêmes idées fondamentales que les Repas Ufologiques que je dirigeais et que j’avais créé une quinzaine d’années plus tôt: réunion

s amicales, libre discussion et ou la polémique et les critiques inutiles n’avaient pas leur place. Bien évidemment, je l’ai encouragé dans cette initiative et je lui ai indiqué comment et sur quelles bases j’avais créé les Repas Ufologiques. Au fils des mois des liens d’amitiés se sont mis en place et j’ai évoqué mon intention à Ruben, de lui rendre visite lorsque je le pourrais.

Depuis  les années 67/70, j’ai eu de temps à autre des correspondances avec les ufologues actifs d’Argentine. J’ai traduit un certain nombre de cas, publiés dans le bulletin du « GEOS » (Groupe d’Etudes des Objets Spatiaux de France, organisme créé en Juin 1969 et publié au J.O de la République Française) et la revue « Les Extraterrestres » dont j’ai assuré la publication de 1968 à 1981. L’Argentine était donc loin d’être un pays inconnu pour moi et je caressais déjà certainement inconsciemment le rêve, un jour de le visiter.

 Photo à gauche : Pr Ruben Morales

Depuis plus d’un an, nous préparions, Ruben et moi-même ce voyage. Il était utile de le cadrer avec  ses congés, Professeur à l’Université Del Salvador de Buenos Aires.  Janvier, c’est l’été en Argentine et une période de congés. Les dates furent arrêtées.

Arriver à Buenos Aires, pour un ufologue Français, c’est un peu comme venir d’une autre planète et j’ai été véritablement bien souvent pris pour un visiteur extraterrestre ! De plus, un programme NON STOP à travers l’Argentine, durant  trois semaines, en fait plus de 8000 kms au compteur du véhicule de location, c’était une idée et un projet irréaliste. A noter que peu d’Ufologues Français connus dans le milieu sont venus en Argentine. Le premier était le chercheur Jacques Vallée, reçu également par le Pr Ruben Morales il y a de nombreuses décennies. Parmi les personnalités du monde ufologique mondial, Ruben Morales a également reçu le Pr Allen Hynek.  Il me raconte que le Pr Hynek a beaucoup aimé l’Argentine  et qu’il y est revenu une seconde fois dans les années qui  ont suivi.

Ruben Morales, on l’aura compris, n’est pas un ufologue qui s’est récemment intéressé au phénomène ovni, mais un ufologue de la «  génération des dinosaures de Rosario (1) », dès  les années 60 - 70, il s’est intéressé au phénomène et il a enquêté sur le terrain, ainsi que le faisaient les ufologues à cette époque. (Il était loin d’être un ufologue de salon comme on en voyait dans les années 1980/2000, ou comme aujourd’hui un ufologue qui squatte, durant tous ses loisirs, un ordinateur, sans même savoir comment on fait une enquête !). Il est aussi un spécialiste de la communication et de la publicité politique, qu’il enseigne à l’Université. Il a créé le premier site de communication politique en Argentine et il participe aux campagnes politiques de différents candidats et partis depuis 1981. Ses compétences sont donc très larges. Il organise depuis 2010 les Cafés Ufologiques de Buenos Aires qui  reçoivent jusqu’à une centaine de personnes, suivant les mois.  (Te invitamos a RIO54, el próximo PRIMER JUEVES DEL MES a las 18,30, en Café de la Subasta, Río de Janeiro 54 (Barrio de Caballito) Ciudad de Buenos Aires, Argentina. Cualquier consulta: rio54ovni@gmail.com). Il est membre de la direction de l’Académie d’Ufologie en France, représentant régional du Mufon US en Argentine (le directeur national du Mufon US pour l’Argentine est le Professeur Andres Salvador, responsable également des Cafés Ufologiques de Corrientes.)  Ruben a organisé et coordonné ma visite dans les différents Cafés Ufologiques. Il a participé à une partie de mon « périple » à travers l’Argentine et il a rencontré en ma compagnie pour la première fois certains responsables de Cafés Ufologiques ». Je tiens ici à le remercier pour ce formidable travail, dont le résultat est une réussite car tout en visitant une grande partie de l’Argentine, j’ai été en mesure d’informer individuellement et par ma présence, la majorité des Cafés Ufologiques de la situation Ufologique en France aussi bien au point de vue privée qu’officielle. Ces échanges fructueux pour tous, ont permis à tous les membres actifs des divers cafés ufologiques visités de mieux connaître ce qui se passe en France, recevant aussi des informations de première main, lors de ces rencontres à la fois culturelles et ufologiques.

RENCONTRES AVEC LES CAFES UFOLOGIQUES RIO54 DE BUENOS AIRES.

A gauche photo du Café Ufologique de RIO54 le 15 Janvier 2016

Le vendredi 15 janvier 2017, je rencontrais un certain nombre de membres des cafés Ufologiques de Buenos Aires. La réunion qui a commencée vers 19 H 00 s’est terminée tard dans la soirée.  Elle a été très animée, les échanges très pertinents. Ils  ont porté sur de très nombreux sujets.  J’y ai évoqué en détails le GEIPAN, son importance en France, sa méthodologie parfaitement rodée qui débouche sur un travail scientifique de qualité, ses rapports cordiaux avec les ufologues privés sérieux, sa présence sur le net avec un site sérieux et très bien documenté…..  Le milieu associatif a été également évoqué, ce qu’il fait aujourd’hui par rapport aux associations des années 70, les différentes organisations telles l’Académie d’ Ufologie ou le SCEAU, toutes deux assez peu connues en Argentine.  Le rapport COMETA a été également évoqué, mal connu, il est assimilé bien souvent à un rapport officiel de l’état Français.  Des dizaines de questions ont été posées et elles ont reçu des réponses ce qui concrétisent d’intéressants échanges ufologiques Franco-Argentin, une première en Argentine ! Je tiens à remercier ici tous les participants lors de cette soirée, pour leur présence et leur intérêt ainsi que Ruben pour cette excellente organisation.

Je citerai la revue du CTM – Ciencia_technologia y misterio (odbmagazine@hotmail.com), une des rares revues sur l’insolite encore publiée par un groupe privé en Argentine. Il est à noter que durant les années 60 – 80  plusieurs associations ufologiques en Argentine ont publié de nombreuses revues. A cette époque tous ces ufologues se rendaient sur le terrain et menaient  des enquêtes d’un grand intérêt, publiées dans ces revues. Nous retrouvons dans  les différents cafés ufologiques une partie de ces ufologues, qui sont en matière d’ufologie, de véritables références, tout comme chez nous en France le sont des enquêteurs comme Joël Menard, Jean Marie Bigorne, Jean-Pierre Dhont…..

RENCONTRE HISTORIQUE AVEC LES « DINOSAURES » DE L’UFOLOGIE DE ROSARIO

A droite photo : Dr Luis Alberto Reinoso

Rosario, c’était pour moi un nom mythique, le lieu central du pays ou prospérait, dans les années 70 une ufologie bouillonnante….  En quelque sorte je ne me trompais pas, j’y ai rencontré les « dinosaures » de l’ufologie, ces enquêteurs qui dans les années 70 n’avaient qu’une passion : en savoir plus sur le phénomène ovni en allant enquêter directement auprès des témoins. Ils publiaient leur travail dans des bulletins qu’ils produisaient eux-mêmes  dans le cadre d’associations.  C’est d’ailleurs cette matière première rassemblée au fil des décennies par des chercheurs  passionnés  qui constitue aujourd’hui la base de l’ufologie. A Rosario, ils étaient  nombreux, actifs et aujourd’hui encore certains d’entre eux se réunissent,  dans le cadre des Cafés Ufologiques de Rosario.  A écouter les présentations de chacun, certains noms ne me sont pas inconnus. D’ailleurs le Dr Luis Alberto Reinoso, l’un de ces « dinosaures » échangeait avec moi dès 1970 des courriers. Preuve à l’appui, il m’a ressorti de ses volumineuses archives  des lettres et revues que je lui avais envoyées en 1970 ! A cette époque, je ne me doutais pas une seconde qu’un jour,  45 ans plus tard, je rencontrerai  celui qui était pour moi « un grand enquêteur ». Un moment bouleversant ….. 

Le Dr Luis Alberto Reinoso est l’auteur de plusieurs ouvrages sur les ovnis : Nuevo Orden Mundial Globalizacion y fenomeno OVNI - éditions EDOVNI, Tras las huellas de los OVNIs - éditions EDOVNI, etc…  Il a créé dès 1965 le groupe EDOVNI à Rosario, association qui est toujours d’actualité.  On peut également retrouver ses enquêtes, car il se déplace toujours sur le terrain, notamment dans la revue ufologique ALTERNATIVA OVNI (http://alternativaovni.blogspot.fr/) . Je tiens ici à remercier particulièrement le Dr Luis Alberto Reinoso pour l’hospitalité qu’il a bien voulu nous accorder et pour sa gentillesse, toujours prêt à aider et à nous faire découvrir bien des mystères.

Café Ufologique de Rosario : Hector Daniel Salvatore, Ruben Morales, Guillermo Mammana, Daniel Brusco, Angel Granata, Eduardo Ficcarotti, Daysee Moreira. Elias Kolev, Luis Alberto Pacheco, Gérard Lebat, Luis Alberto Reinoso et Mas Allá Dellimite. (Sous réserve) Photo Ruben Morales

Le séjour sur Rosario devait se terminer par une soirée repas et café ufologique ou de nombreuses personnes avaient fait le déplacement, dont certains « dinosaures ». Une nouvelle soirée bien remplie qui se termina très tard, au cours de laquelle il fut évoqué les sujets (ovni) les plus divers qui peuvent avoir un rapport avec nos deux pays : comparer la commission officielle ovni de l’armée de l’air d’Argentine avec le Geipan,  commenter le dernier rapport de cette commission Argentine, évoquer les cas importants d’ovni en France….  Comme il est maintenant d’usage,  échanger entre tous les interlocuteurs présents de nombreuses informations ufologiques permettant ainsi à tous d’avoir une bonne connaissance de l’ufologie actuelle en France et des questions qu’elle suscite.

Une observation sur Rosario le 6 Décembre 1981 : C’est un menuisier de Rosario, Ricardo Buchark qui ne parvenant pas à s’endormir décide de se lever et sort en dehors de sa maison.  Soudainement, selon son témoignage, il aurait vu a environ 30 m de lui, un objet circulaire en forme de soucoupes, descendre du ciel. Il avait des hublots illuminés qui lançaient, toujours selon ses dires, des éclairs très puissants.  Arrivé au sol, de l’objet sont sorti quatre occupants étranges qui mesuraient environ un mètre de hauteur, aux troncs larges et forts. Il ajouta qu’ils avaient de longs bras, des jambes qui lui semblaient plus courte que la normale, des yeux bridés qui semblaient d’un aspect argenté ou métallique. Ces humanoïdes ont « gambadés » durant environ 4 minutes autours de leur appareil puis ils ont remontés dans l’engin.  Après quelques secondes l’ovni a  décollé émettant un ronflement en direction du fleuve «  Paraná ».  Le témoin dit être resté comme paralysé durant plusieurs minutes avant de pouvoir rentrer chez lui. Il n’a pas confié cette aventure à sa famille et déclare aujourd’hui ne plus souhaiter parler de cette affaire, hors des officiers des Forces Aérienne d’Argentine.

Je dois noter que malheureusement certains ufologues des années 70, avec qui j’ai largement communiqué par courrier (moyen ancestral de se parler par écrit, on envoyait par la poste un courrier tapé à la machine à écrire ou manuscrit et il était bien souvent nécessaire d’attendre près de deux mois pour lire la réponse !....) n’ont pas attendu mon arrivé et nous ont quitté pour un monde que l’on dit meilleur. Je pense particulièrement à Guillermo Carlos Roncoroni, qui  comme mon ami Claude Mac Duff au Québec, n’a pas attendu ma visite dans son pays. Guillermo Roncoroni, avec qui j’ai eu de nombreuses correspondances, prônait une ufologie pure et dure, scientifique. Il s’est toujours intéressé à la photographie et était un véritable spécialiste dans ce domaine, à cette époque. Il a d’ailleurs écrit un livre sur ce sujet : «  La preuve photographique OVNI » avec la complicité de Gustavo Alvarez. Guillermo Roncoroni est né le 23 juin 1951 à Bahia Blanca, province de Buenos Aires. Il était « Bachelor of Business Admnistration de « l’université catolica Argentina ». Il a été gestionnaire des ventes pour la Cie IBM  durant  20 ans et a créé en Argentine le catalogue ARGENCAT en 1978 d’où il tirait diverses statistiques. Un pionnier, dans ce domaine ! Guillermo  Roncoroni était un fidèle admirateur du Dr Joseph Allen Hynek (qui est venu en Argentine en 1980 et 1982) et il appliquait sa ligne de conduite. Il a fondé le Comité  de recherche sur les ovnis (CIU) et il a créé le magazine UFO Press en 1976.  Respecté en Argentine, connu dans le monde entier pour son sérieux, son groupe était conforme aux objectifs de son fondateur : rigueur et sérieux !  On y retrouvait les ufologues comme Alan Mars, Daniel Folcini, John Failla, Alejandro Chionetti, Heriberto Janosch, Emilio Caldevilla, Alejandro Agostinelli et Ruben Morales. 

Le 8 Décembre 1996, Guillermo Carlos Roncoroni a participé à la Journée nationale d’ufologie organisée par le groupe CIFO de Rosario et qui s’est tenue au  domicile   de Ruben Morales. En novembre 1998 il fêtait le 40 éme anniversaire de Ruben Morales. Puis en janvier 1999 il participait à une réunion qui devait être sa réunion d’adieu, avec ses amis Juan Failla, Alejandro Agostinelli et Ruben Morales pour évaluer les progrès d’un projet de création d’un site internet. Puis, un jour de Mars 1999, le 18, une crise cardiaque vient condamner Guillermo Carlos Roncoroni à une mort brutale !  L’ufologie perdait alors un de ses artisans les plus sérieux…. Nous le regrettons encore aujourd’hui, il nous manque, nous pensons à lui…..

Cet hommage que je rends à Guillermo a été mis en forme à partir des notes de Ruben Morales, qu’il a laissé dans un fichier sur internet.  Je l’ai connu par courrier, je m’associe pleinement aux souvenirs de ce grand homme et au bonheur qu’il a procuré à de nombreux ufologues argentins. Nous ne l’oublions pas.

Photo à droite : Daniel Alberto Perrisé

Parmi les ufologues Argentins, reconnus internationalement et qui nous ont quittés, je citerais le Capitaine de Frégate Daniel Alberto Perissé. Il a publié chez IPN EDITORES l’ouvrage « FENOMENO OVNI – REFLEXIONES Y ESTUDIOS », lequel est préfacé par le Professeur Ruben Morales.  Il nous a quittés le 27 septembre 2008. Il était né dans la ville de Temperley, Buénos Aires, le 16 février 1936. Son intérêt pour le dossier ovni remonte à 1965 à la suite de plusieurs observations d’ovnis incontestables, entre autre celle impliquant la base Britannique « B » de « Pedro Aguirre Cerda » au Chili, les observations faites par un détachement Argentin sur l’ile de la Déception ainsi que les phénomènes anormaux signalés par un détachement naval non loin de l’Ile Laurie. De multiples observations dans le ciel de l’antarctique, annoncées lors de plusieurs  déclarations officielles et diffusées à travers le monde l’on également incité à examiner ce dossier.

Entre 1966 et 1974, il a rejoint la "Commission permanente d'enquête du phénomène OVNI", présidée par le capitaine Omar Roque Pagani, au sein de la Marine Argentine. Ensuite, de 1984 à 1989 il rejoint la commission pour la recherche sur les OVNI (SDI) et siège à «  la fédération pour l’étude des sciences extraterrestres » (FAECE). Il participe également aux réunions régulières à Buenos Aires de l’association « “Rueda de Investigadores del Fenómeno Ovni - RIFO ». Il participe en tant que conférencier au 18 éme symposium annuel du MUFON US en 1987, rejoint le MUFON en tant que conseiller  consultant en statistique et s’associe également aux travaux du FUFOR aux USA.

En 1993 il est victime d’un AVC qui provoquera une hémiplégie, restreignant ainsi ses activités. Mais avant  de partir, il a eu le temps de mettre sur papier ses idées, conclusions et réflexions sur le dossier OVNI. Un ouvrage sérieux mais qui sera aujourd’hui difficile à trouver.  Un petit hommage à ce chercheur qui a beaucoup donné de son temps à la recherche ufologique en Argentine et qui l’a aussi aidée à se faire connaître aux USA  et dans le monde.

La presse parle des observations en antarctique :

 ILE DE LA DECEPTION, ANTARCTIQUE 1965:

1965: Entre les mois de juin et juillet, une succession d'incidents OVNIS se produisent dans les régions antarctiques, certains d'entre eux produisant des perturbations électromagnétiques, et furent observées par des personnels provenant des bases britanniques, Chiliennes et Argentine. Un phénomène le 3 juillet à la station navale d'île de la Déception a provoqué la deuxième reconnaissance officielle par l'Armée de l'Argentine. Les observations y ont été nombreuses et il n'est pas toujours possible à partir des comptes rendus dans la presse de discriminer entre engins spatiaux et aurores australes ou autres phénomènes naturels.

ILE DE DECEPTION, ANTARCTIQUE 1976:

Le 4 décembre 1976, des navires du Chili et de l'Argentine se tenaient au large de l'île de Déception dans l'Antarctique et évacuaient le personnel avec des hélicoptères aussi rapidement que possible. En effet un volcan massif dans les profondeurs d'un ancien lac sur l'île était entré en éruption et un plan de sauvetage à grande échelle avait été lancé. Environ 30 scientifiques Chiliens, 14 Argentins et 8 Britanniques ont été sauvés alors que des tonnes de cendres, roches, et laves en fusion étaient projetées en l'air. A cette occasion un OVNI fut observé et photographié.

Crédit : Benjamin Lisan

RENCONTRE AVEC UN MONUMENT DE L’UFOLOGIE EN ARGENTINE : OSCAR RAUL MENDOZA - CAFES UFOLOGIQUES DE SANTA FE

Photo ci-dessous et à gauche : Ruben Morales – Oscar Mendoza – Gérard Lebat – Ariel Maderna 

De Rosario à Santa Fe, la distance n’est que de 180 kms environ par autoroute, il était du fait de ce court trajet indispensable de rencontrer Oscar Raul Mendoza, une figure de l’ufologie en Argentine, que je connaissais de nom depuis bien des décennies.

Oscar Raul Mendoza c'est près de 50 années d'intérêt pour le dossier  ovni, mais aussi, les Crops Circles, les Mutilations ....  Tout cela  est loin d'être inconnu pour cette personnalité qui en Argentine est connue et respecté. Oscar Raul Mendoza est aussi un auteur d'ouvrages, il a  écrit  “Ovnis: Huellas y Tripulantes" réédité ces dernières années. C'est un ouvrage  de 180 pages comportant de nombreuses photos et traitant des ovnis et des  faits mystérieux en général. Signalons aussi qu'Oscar Raul Mendoza est un  chercheur de terrain, il met en pratiques des méthodes adaptées, des techniques qu'il connaît bien et il utilise des  instruments de diverses disciplines scientifiques. Son temps libre est donc bien souvent consacré aux enquêtes  ufologiques.  Il a créé les cafés ufologiques de Santa Fe en Septembre 2012 et ils se réunissent régulièrement, totalisant à ce jour près de 60 rencontres amicales. On retrouve Oscar Mendoza dans les divers congrès OVNI d’Amérique du sud, dans les conférences qu’il donne en Argentine et bien entendu, sur les ondes radios et tv.

La rencontre s’est déroulée à son domicile en compagnie de  son épouse qui nous à « choyée et comblée d’attentions » ce dont nous lui sommes reconnaissant. Etaient présent lors de cette rencontre, Ruben Morales et de l’un des plus fidèles collaborateurs des Cafés Ufologiques de Santa Fe, Ariel Maderna.  Deux heures et plus d’échanges d’informations à «  bâton rompu »  sur les thèmes habituels : le Geipan, Cometa, l’ufologie en France, le rôle des associations en France etc... Mais aussi sur l’ufologie en Argentine, l’importance des cafés ufologiques, le travail  d’Oscar, ses enquêtes, etc….  Tous ces échanges sont bien évidemment très riches en  renseignements précis et ils sont profitables à tous.

Oscar Mendoza est connu pour approfondir au mieux chaque cas sur lequel il enquête et il utilise les méthodes scientifiques les plus pointues auxquelles, compte tenu de ses connaissances et de ses relations, il peut avoir accès. Je résume en quelques lignes l’une de ses enquêtes :

DE FAUSSES EMPREINTES D’OVNI DANS UN SITE MILITAIRE A SANTA FE

Je lis dans la presse locale du 2 décembre 1999 qu’une marque mystérieuse attribuée à un ovni a été découverte huit jours plus tôt dans les locaux de la division de recrutement des armées stationnée à Santa Fe. En effet, on découvre dans la zone située à proximité d’un réservoir d’eau qui alimente l’ensemble du complexe, un cercle parfait d’environ 5 m de diamètre recouvert  d’herbe séchée et à l’intérieur de ce premier cercle, un nouveau cercle d’un mètre de diamètre ou l’herbe était en parfait état.

Un autre problème est découvert ce matin-là, la citerne d’eau est complétement vide, ce qui n’est jamais le cas.

Je me suis rendu sur les lieux et j’ai prélevé des échantillons de l’herbe et de la terre située à l’intérieur du grand cercle, là où l’herbe semblait comme «  irradiée ».

J’ai fait analyser ces échantillons par un laboratoire que je connais bien, Eng. Agronome « FE » qui m’a informé par la suite que ces prélèvements contenaient un pourcentage élevé de «  glyphosate » (un herbicide).  Le sergent qui a découvert les traces prétend qu’un ovni s’est posé à cet endroit et qu’il a dérobé l’eau du réservoir.

J’ai vu, lors de mon enquête, au domicile du sergent, plusieurs ouvrages sur l’insolite et les ovnis. Il m’a dit aussi aimer tout ce qui a un rapport avec le mystère, les pyramides, l’Egypte et le dossier ovni.  J’ai procédé à une enquête poussée de «  voisinage », mais aucune des nombreuses personnes que j’ai interrogées n’a vu ou entendu quoi que ce soit. Elles sont même parfois sceptiques quant à ce qui a été relaté dans la presse à propos de ce dossier.

En analysant l’empreinte je remarque un débordement anormal, comme si avec un arrosoir on avait un peu dévié la trajectoire du jet de liquide. (Qui contenait un herbicide !)  J’ai aussi remarqué au milieu du cercle central un trou dans le sol, comme si on avait cloué quelque chose. On peut penser alors qu’avec une corde, on avait mis en place un système permettant de faire un cercle pratiquement parfait.

En conclusion ces traces provoquées par un ovni  sont fausses, élaborées par un soldat qui a un penchant évident pour le thème des ovnis. Quant au réservoir vide, il est simple la veille de fermer les vannes d’alimentation, quitte à consommer l’eau qui reste dans le réservoir le matin suivant en la vidant ou en laissant un robinet ouvert en permanence.

UN PEU DE GENEALOGIE

Après cette visite à Santa Fe direction Paraná, à quelques kilomètres de distance. Si mon déplacement en Argentine a pour objectif de rencontrer mes confrères des Cafés Ufologiques, de visiter les plus importants sites touristiques de la partie Nord de l’Argentine, il avait aussi un autre objectif : rencontrer une personne qui porte mon nom de famille. En effet, il y a trois ans je reçois un mail de xx Lebat, habitant Paraná en Argentine et qui me demande si je ne fais pas partie de sa famille, elle étant la descendante de Lebat Rodolphe, son grand père, émigrant de France, embarqué à Amsterdam certainement vers 1880. Malgré des recherches, il n’a pas été possible d’établir le lien  qui pourrait nous unir. Toutefois, ce nom de famille est relativement rare, la souche principale étant sur Romilly sur Seine vers 1600 laquelle s’est par la suite dispersée dans le nord, les Ardennes, la Savoie, la Suisse, la Marne, la Seine et Marne….  (Mais restant relativement concentrée sur un périmètre limité, excepté quelques ancêtres aux envies évidentes de voyage !). Un indice important qui peut indiquer un lien, une photo de son grand père dont la ressemblance avec mon père, grands père et la famille Lebat est évidente !  Ce déplacement n’aura donc pas été inutile, un lien d’amitié très fort s’est installé entre nos deux personnes.

LA VISITE DU MUSEE DES OVNIS DE SILVIA PEREZ SIMONDINI A VICTORIA  (ENTRE RIOS ARGENTINE)

Il était indispensable de visiter le musée ovni de Silvia Perez Simondini à Victoria, musée et personnalité que je connais aussi par internet depuis quelques années. C’est Sylvia qui en personne nous a accueilli avec gentillesse et qui nous a fait visiter le petit musée  qu’elle a mis en place à Victoria. On peut y trouver des pièces rares, morceaux de métaux insolites, sphères, article de presse, une bibliothèque importante, des dvd et vidéos diverses en nombre, la reconstitution de l’humanoïde de Roswell etc….  Un véritable musée ou on retrouve de nombreux gadgets ufologiques et tout ce qu’on peut souhaiter voir concernant ce domaine. Ce  genre de musée est rare dans le monde, il n’y en a aucun en France et si vous passez par l’Argentine, que le dossier ovni vous intéresse, je vous invite à venir à Victoria visiter le musée OVNI.

J’ai profité de mon passage au musée pour y signer le formulaire de demande de déclassification du dossier ovni en Argentine que fait circuler actuellement le Cefora. (Comision de Estudio del Fenomeno OVNI Republica Argentina). (http://www.cefora.com.ar/)

Nous avons longuement évoqué le phénomène ovni dans nos deux pays, Silvia connaissant parfaitement le moindre détail de ce qui se passe au niveau ovni  en Argentine.  Ce fut un grand plaisir que d’expliquer aussi de mon côté  ou en était l’ufologie en France et d’apporter des précisions sur ce qui se passait en France au niveau officiel. L’armée de l’air en France n’adopte pas la même politique que l’armée de l’air d’Argentine, nous en avons longuement parlé et nous en avons fait des comparaisons. En France l’armée de l’air, tout comme d’autres administrations, est partie prenante au sein du Geipan et communique donc à cet organisme implanté au sein du CNES à Toulouse, toutes les informations dont elle pourrait être saisie.

Nos photos : Ci dessus et à droite : Silvia Perez Simondini   -  Ci-dessous,Silvia fait visiter le musée à des visiteurs.

Notons la publication par le CEFORA  d’un document important : «DESCLASIFICACION GENDARMERIA NACIONAL – Le cas Hector Flores du 2 Novembre 1972  - Campo De Mayo ». Il s’agit d’un document d’une centaine de page qui reprend et commente sous les signatures d’Andréa Perez Simondini ( la fille de Silvia) et de Luis Emilio Annino des documents déclassifiés émanant de la Gendarmerie Nationale d’Argentine. Un important travail de recherche a été fait par les deux auteurs afin d’illustrer ce document avec nombreuses photos d’époque. Des documents issus de la Gendarmerie sont publiés et commentés. Outre le cas Hector Flores, on trouve dans ce précieux document une analyse de plusieurs autres cas, tous issus des rapports déclassifiés de la Gendarmerie d’Argentine. Il s’agit bien évidemment d’un document d’une grande importance, le travail fait par les auteurs est remarquable et à travers cet ouvrage, on comprend mieux le fonctionnement de cette institution et le travail d’enquête qu’elle a fait sur ces cas. Silvia m’a aimablement remis un exemplaire de ce livre, ce dont je tiens ici à la remercier.  L’édition de ce livre est d’une certaine importance car il est le seul à permettre au public d’avoir une copie des documents déclassifiés et ils sont complétés par un commentaire avec analyse.  Tous ces rapports ont été récemment rendu public  grâce à l’action des ufologues Argentins et à la coopération de certains officiers de la Gendarmerie Nationale d’Argentine.  Le CEFORA et Silvia Simondini diffusent ce document. Information sur le site du Musée OVNI : http://www.visionovni.com.ar/  ou en contactant Silvia à l’adresse mail suivante : simondinisilvia@gmail.com .

CORRIENTES, UN CAFE UFOLOGIQUE D’UN HAUT NIVEAU INTELLECTUEL !

La route est longue pour rejoindre Corrientes, mais la récompense en vaut la peine ! En effet, rencontrer le Professeur Andrés Salvador c’est s’immerger dans un puit de connaissances……  Et à en voir sa bibliothèque, on comprendra rapidement qu’on n’a pas à faire à une personne qui n’est pas cultivée.

Depuis plusieurs années j’ai des correspondances épisodiques avec Andrés Salvador et le rencontrer était une priorité. Il nous a reçu, en compagnie du professeur Ruben Morales, chez ses parents, qui  nous ont réservé un accueil formidable et ce avec une courtoisie exemplaire. Un petit tour dans son immense bibliothèque nous a permis de constater que le nombre d’ouvrages qu’il avait rassemblé était impressionnant. L’amour des livres, de la connaissance est chez lui un besoin sans limite.  L’accumulation des connaissances l’a amené tout naturellement à enseigner en milieu Universitaire, à Corrientes. Né en 1968, il a terminé ses études à «l’Universidad Nacional del Nordeste (UNNE) ».  Il dirige les Cafés Ufologiques de Corrientes, dirige pour l’Argentine le MUFON US, il est  « Miembro de la Comisión de Estudio del Fenómeno Ovni de la República Argentina – CEFORA, membre de l’Académie d’Ufologie en France et enfin il est le webmaster du blog «  OVNI EN CORRIENTES », blog qui a pour objectif de faire connaitre toutes les informations et actualités OVNI se déroulant dans la province de Corrientes. (http://ovnisencorrientes.blogspot.fr/). Son implication dans le domaine des ovnis est donc très forte, il aborde ce sujet avec le plus grand sérieux.

Andrés nous a fait découvrir Corrientes et toutes ses merveilles architecturales. La ville possède en effet un merveilleux centre historique, malheureusement dénaturé comme c’est le cas dans la grande majorité des villes historiques d’Argentine par des immeubles modernes. Elle conserve toutefois de nombreuses demeures d'architecture coloniale, une cathédrale et plusieurs belles églises. Il est plaisant de se balader dans Corrientes, une ville ou sont plantés de nombreux arbres tels des ceibos, des jacarandas, des orangers, des tabebuias etc…. La ville est largement ouverte sur le Paraná qui borde la ville sur deux de ses côtés, tant au Nord qu’à l’Ouest.  De belles avenues bordent le fleuve et nombreux sont les habitants de la ville à s’y balader.

Bien évidemment, le professeur Andrés Salvador pour qui le cas de Santa Ana en 1968 représente une référence locale, nous a transporté sur les lieux de cette affaire. Auparavant il n’a pas manqué de nous présenter un « maître » dans le domaine de l’ufologie en Argentine, Francisco Villagrán, un enquêteur et ufologue que je connais de nom depuis des décennies. Ce fut un réel plaisir que de le rencontrer en sa demeure, dans la ville de Corrientes.  L’affaire de Santa Ana s’est déroulée le 17 mars 1986 et peut être décrite en termes d’une rencontre rapprochée du troisième type. Le rapport dactylographié, ainsi que les dessins originaux établi à l’origine, quelques jours après l’évènement, viennent d’être retrouvé dans les papiers légués par le chercheur Jésus Roberto Rovere (1941- 2014) et ils viennent d’être déposés au Centre de Documentation UFO de Corrientes.  Francisco Villagrán a lui aussi travaillé sur ce cas. En voici les grandes lignes :

RENCONTRE DU TROISIEME TYPE A SANTA ANA (proche de Corrientes, province de Corrientes en Argentine)

Un objet volant étrange a atterri dans la matinée du lundi 17 mars 1986 à proximité de la ville de Santa Ana, il a laissé des empreintes et il a brulé l’herbe. Deux humanoïdes sont sortis de l’appareil et ont tenté de communiquer avec le témoin de cette étrange scène.

Tout a commencé par la déclaration à la rédaction du journal local de Mme Antonia Sosa qui relate les dires de Mr Melgareja, lequel aurait vu atterrir une soucoupe volante. Immédiatement le journaliste souhaite vérifier cette histoire et se rend auprès du témoin. Apres l’avoir cherché, il le localise. Le témoin ne souhaite pas parler et fait donc un peu de «  résistance » vis-à-vis du journaliste qui réussit tout de même à le convaincre de parler.  Rito Melgareja est un homme respectable de 42 ans, qui a un travail difficile et régulier. Le Lundi 17 il revenais d’une partie de carte chez des amis, après la pluie, vers 2 heures du matin, lorsque qu’il a vu une lumière très brillante qui illuminait entièrement le secteur et il pouvait voir distinctement son ombre au sol. La lumière est descendue et s’est transformée progressivement en engin qui s’est posé au sol à environ 10 m du témoin. Il faisait froid. Il a vu alors deux petits êtres, comme des enfants de l’âge de 6 ou 7 ans, qui sont sortis de l’appareil. L’un d’eux lui fit un signe de la main et il lui parla dans une langue qu’il ne comprenait pas. Ce n’était pas du Castillan, c’était trop rapide. Il a alors  fait un signe de la main, leur disant qu’il ne comprenait pas. Il s’est ensuite retourner pour entrer dans sa maison. Apparemment ces êtres sont retournés dans leur engin car lorsque que le témoin s’est à nouveau retourné il ne les a plus vus. Puis l’appareil est reparti dans l’espace ou il a rapidement disparu de la vue de Mr Melgareja.

Ils avaient une sorte d’uniforme noir ajusté et ils étaient d’une apparence similaire aux êtres humains, mais plus petits, environ 1 m10 de haut. Le lendemain, se rendant sur les lieux il remarque que l’herbe est comme brulée sur une surface de 6  m de long sur 4 m de large. Les enquêteurs relèveront des trous, au nombre de trois,  de 5 cms de diamètre pour 10 cms de profondeur. Au centre de la zone brulée un quatrième trou qui est légèrement plus profond que les autres avec un diamètre lui également un peu plus grand. En examinant la zone avec minutie, quatre autres petits trous de 2 cms de profondeur semblent avoir été  fait par le poids de quelque chose posé à cet endroit. Les enquêteurs vont en déduire que pour bruler l’herbe et les arbustes, qui de plus étaient mouillés, la température élevée devait atteindre au moins les 1800 degrés Celsius !

Selon l’avis des enquêteurs, le témoin est intellectuellement incapable d’inventer une telle histoire. Une enquête de voisinage démontre le sérieux de ce témoin et toutes les personnes interrogées sont parfaitement d’accord pour accorder crédit aux dires du témoin. Enfin, un certain nombre de détails concernant ce dossier sont par ailleurs relevés dans d’autres cas à travers le monde.

Nos Photos : Reconstitution humoristique de l'observation de Santa Ana - Dessin fait par le témoin représentant les  humanoïdes qu'il a observé.

Condensé d’après une enquête de Francisco Villagrán – 1986.

Photo d'archive : Francisco Villagrán

Bibliographie

• Villagrán, Francisco 1986
• Rencontre du troisième type à Santa Ana.
• El Litoral, Corrientes, le lundi Mars 24, 1986, p.13.

LES PR RUBEN MORALES ET ANDRES SALVADOR AUX CAFES UFOLOGIQUES DE RESISTENCIA

Image à gauche ci-dessous : Alexis Correa

Notre visite à Corrientes s’est poursuivie en compagnie de Ruben Morales et d’Andres Salvador dans la ville voisine de Resistencia (le fleuve Paraná sépare les deux villes, Resistencia  capitale de la province du Chaco est accessible à partir de Corrientes grâce  au  pont  « Général Manuel Belgrano »)   ou nous avons rencontré le responsable de ce café ufologique, Alexis Correa.  Alexis, fait partie de la future relève des ufologues argentins par sa jeunesse et son dynamisme. L’envie de faire la lumière sur le phénomène ovni l’incite à prendre une part active dans ce domaine et à prendre exemple sur ses « maîtres » locaux  que sont le Professeur Andres Salvador et le chercheur et enquêteur Francisco Villagrán.  Il est bien entouré !  Nous avons passé une soirée, que j'ai beaucoup appréciée, dans une ambiance de folklore régional,  spécifique à la province de Chaco ce qui après une bonne semaine de route à travers l’Argentine nous a permis de nous détendre. Nous avons échangé beaucoup d’informations sur le phénomène ovni avec Alexis Correa qui dirige son Café Ufologique avec le plus grand sérieux. Une soirée bien remplie, nous n’avons  pas manqué de donner un certain nombre de conseils à ce jeune ufologue. Nous lui souhaitons bonne chance, d’avoir un développement rapide de son café ufologique et nous tenons ici à le remercier pour son accueil particulièrement chaleureux et sympathique.

 

Nos Photos : Spectacle folklorique du Chaco  - Soirée Café (? erreur pour le café !.....) Ufologique de Résistencia - Province du Chaco en Argentine avec Le Pr Ruben Morales et le Pr Andres Salvador.

Sur notre photo : Lors d'une réunion du Café Ufologique de Résistencia avec Ruben Morales, Gérard Lebat, Andres Salvador, Alexis Correa et XX membre actif de ce café.

IGUACU, ENFIN QUELQUES JOURNEES DE DETENTE

Après des adieux chaleureux, nous quittons le professeur Andrés Salvador, qui nous a beaucoup appris,  afin de nous rendre à Iguaçu pour y admirer l’une des plus belles merveilles du monde : les chutes exceptionnellement belles d’Iguaçu.  Il ne s’agit pas d’une chute unique, mais de quelques 275 cascades qui forment un front de 3 kilomètres. La plus haute atteint les 90 m de hauteur.  Elles sont situées au milieu de la forêt tropicale, à la frontière entre l’argentine (80 %) et le Brésil (20 %). Elles sont inscrites au patrimoine mondial de l’Unesco (1984). Rien à voir avec le phénomène OVNI, nous ne détaillerons pas plus, mais il est certain que si un jour vous pouvez vous rendre à ces cascades, vous ne le regretterez pas !

Après Iguaçu, nous devons retourner sur Corrientes, visitant au passage la Mission Jésuite de San Ignacio, destination ou mon ami le Professeur Ruben Morales devait me quitter pour retourner à son domicile de Buenos Aires ou son travail l’attend.

Je poursuis seul ma route vers Salta que je visite, puis San Antonio de Los Cordes ou m’attend la voie ferrée la plus haute du monde. Direction ensuite de Purmamarca  en passant par les hauts plateaux andins situés à plus de 4200 m pour enfin visiter Tilcara. Visite de San Salvador de Jujuy avant de redescendre vers Salta, puis les Quebrada Del Rio de Las Conchas et enfin Carfayate.  Après une nuit de repos, je passe visiter les ruines des indiens Calchaquis à Quilmes avant de me rendre à Capilla Del Monte ou m’attend Claude Miguel Chena, directeur des Cafés Ufologiques de l’Uritorco.

Photo ci dessus : Des tête d'ET découverte aux Missions Jésuites de San Antonio - Plaisanterie ! Ces sculptures dans un bas relief n'ont rien à voir avec les ET mais font partie intégrante de la composition.

LES CAFES UFOLOGIQUES DE  L’URITORCO

 Photo ci-dessous : Monica Dellacroce et Claudio Chena – cafés ufologiques de l’Uritorco à Capilla Del Monte

Les cafés ufologiques de l’Uritorco à Capilla del Monte  ont été créé par Claude Miguel Chena dans un lieu privilégié et appréciés des OVNIs. En effet, Capilla Del Monte n’est autre que le centre du monde ufologique, un lieu régulièrement visité par les OVNIs. D’ailleurs cela se voit dès l’arrivée dans la ville. En effet, tous les commerces se sont mis sur la  même longueur d’onde, arborant dans leurs vitrines des petits hommes verts et des humanoïdes extraterrestres de toutes les races possibles !  Les gadgets et autres décorations ovnis sont omniprésents dans les vitrines des commerces. La radio locale parle régulièrement du phénomène ovni. Des pancartes indiquent les lieux ou se réunissent les ufologues et les lieux où on peut s’informer à propos du phénomène ovni.  Célèbre dans le monde, cette capitale de l’ovni, eh bien je ne la connaissais pas ! J’ai entendu parler de Roswell, mais de ce j’en sais, Capilla Del Monte en matière de promotion de l’ovni,  est de loin supérieure. Partout on voit des écrits, dessins, affiches et autres gadgets qui nous rappellent que nous sommes  dans la ville que préfèrent les ovnis. Et ils le font savoir, régulièrement ils apparaissent, nombreux sont les témoins qui les aperçoivent et qui vont dès le lendemain en parler un peu partout.

Je ne connaissais pas Capilla Del Monte, mais si un jour vous avez l’occasion de passer par cette ville, très calme, très sympathique ou il fait bon vivre, vous serez certainement surpris par la place que les habitants de cette ville réservent à nos amis «  extraterrestres » !

C’est donc dans cette atmosphère que Claudio Miguel Chena organise depuis quelques années ses cafés ufologiques qui remportent de mois en mois un succès de plus en plus important.  C’est Monica Dellacroce qui traduit le Français vers l’Espagnol et je tiens ici à la remercier vivement pour son accueil, sa gentillesse et sa disponibilité. Merci  également à Claudio et à sa charmante épouse de m’avoir accueilli et fait visiter la région. Vraiment un lieu idéal pour se reposer, pour passer d’agréables vacances. Une petite ville, à l’échelle humaine, nichée au milieu des  arbres et de la nature au pied des montagnes.

Photos : Humanoîde animé fabriqué par un commerçant   -  Autocolants en nombre  - Humanoïde dans une vitrine

Photos : Humanoïdes devant les magasins   -  Ci dessous : En ma compagie l'animatrice et directrice de la  Radio locale  qui ous a aimableent et chaleureusement reçu, qui envisageait de faire une grande émission en ma présence, toutefois, cela n'a pu se faire, le délai était trop bref car il était utile de trouver une personne pour traduire le Français.

Derrière la ville, avec près de 2000 m, se dresse majestueusement l’Uritorco, un pic qui se dresse sur les montagnes de la sierra chicas au nord-ouest de la province de Cordoba. Cette montagne est mystérieuse, depuis bien longtemps elle attire les mystiques les plus divers venant du monde entier  car elle aurait des pouvoirs magiques, émettrait un magnétisme bienfaisant……  Les Comechingones, indiens indigènes habitant la région la considérait déjà, avant l’arrivée des espagnols, comme sacrée ;  on y voyait, disent les anciens, des lumières dans l’espace, des entités cosmiques traversant le ciel….  Au XII éme siècle le chevalier Parsifal aurait même apporté le Saint Graal et la Croix des templiers aux prêtres qui officiaient alors  à proximité de l’Uritorco afin de transformer l’homme, de le régénérer en un homme supérieur…..

Les observations d’ovni  sont nombreuses en direction de l’Uritorco, des êtres extraterrestres y ont également été vu, des engins proche du sol ayant des fenêtres ont  été signalés…. Mais ce qui allait déclencher une vague médiatique importante, mondiale, à propos du site d’Uritorco, c’est l’observation du 9 janvier 1986 qui fit le tour du monde. Il s’agit d’une emprunte  gigantesque laissée par un vaisseau spatial.  La zone brulée fait alors 122 mètres de long sur 64 de large.  Les témoins de cette observation, Gabriel Gomez et Esperanza Gomes, aujourd’hui décédés, racontaient que l’ovni éclairait sur son passage toutes les montagnes et même sa maison.  Dans la matinée ils ont trouvés non seulement l’empreinte laissée par l’engin mais aussi un certain nombre d’arbres comme brulés.

Actuellement disponible en librairie en Argentine, si les mystères de l’Uritorco vous passionnent : « TODO Sobre El Cerro Uritorco y la ciudad de Erks » écrit par Guillermo J. Dangel et publié aux éditions «  Libros de la Tortuga ».

Bien qu’il soit difficile de quitter ce petit coin de paradis situé en Argentine dans la province de Cordoba, même  si dans ce lieu de rêve rien  ne sert de courir, les journées s'écouleront  toujours aussi paisiblement et en plus on profite du temps présent, il me faut partir pour l’étape suivante.

MENDOZA, LE PAYS DU VIN MAIS AUSSI D’UN CAFE UFOLOGIQUE DIRIGE PAR LUIS ANNINO

Après avoir traversé et visité Cordoba, les chaines de montagne, les hauts plateaux et les plaines qui nous séparent de Mendoza, j’arrive enfin dans cette ville où règnent en maître le soleil et le bon vin ! Elle est exceptionnellement bien située, au pied de la Cordelière des Andes et elle offre lorsqu’on arrive, un prodigieux spectacle sur ces hautes montagnes et sur les vignobles qui l’entourent. La gastronomie n’est pas en reste, les bodegas et certains grands hôtels et restaurants ont développé de bonnes tables ou ils mettent en valeur les produits du terroir local et les bons vins. Vous l’aurez compris, il fait bon vivre à Mendoza car même si le tremblement de terre de 1861 à détruit la ville et ses monuments, cela a eu le mérite de pouvoir la reconstruire en créant de larges rues et avenues plantées de diverses espèces d’arbres ce qui donne à la ville une impression de verdure, de fraicheur et de grands espaces.

Nos photos : Luis Annino

Raul Diaz Moronne

et Martin Fuentes

Ufologiquement la ville et la région n’ont pas été délaissées par les ovnis ! De nombreuses observations ont eu lieu dans cette province ou des ufologues et enquêteurs ont depuis les années 60 fait un travail important pour rassembler un maximum d’information sur ces cas. 

Je tenais particulièrement à rencontrer Luis Annino car voici plusieurs années que nous échangeons de temps à autres des mails.  Un petit souci, personne au sein des cafés ufologiques de Mendoza ne parle le Français. Et personnellement je ne parle pas l’Espagnol. Problème résolu par Martin Fuentes, professionnel dans le domaine de la musique et membre actifs des cafés de Mendoza en apportant tout le matériel nécessaire à une traduction simultanée de la parole ou des écrits.  Grace à cet équipement nous avons été en mesure de nous comprendre et durant  5 ou 6 heures, d’échanger nos impressions sur le dossier ovni.  Les questions abordées ont été nombreuses et nos échanges sur toutes les composantes du dossier ovni nous ont permis de ressortir après cette longue discussion bien informés, bénéficiant ainsi du savoir particulier acquit au sein de nos deux pays.  Un échange culturel  fructueux qui  devrait bien évidemment avoir lieu plus fréquemment.  Luis Annino était présent, responsable des cafés ufologiques de Mendoza, géographe de formation, il connait bien le dossier ovni.  Martin Fuentes, qui s’est occupé de la partie technique lors de notre rencontre, est un jeune ufologue, la relève en quelque sorte. Egalement présent l’enquêteur et la mémoire vivante de l’ufologie locale compte tenu de son intérêt pour le phénomène qui remonte aux années 70, Raul Diaz Morrone. Je le connaissais de nom, c’est vraiment avec un grand plaisir que j’ai eu le privilège de le rencontrer lors de cette soirée. Lui aussi est en quelque sorte un dinosaure de l’ufologie !

Nous avons évoqué entre autre, lors de cette soirée, les activités des anciens enquêteurs, ceux qui dès les années 60/70 se sont lancés dans l’étude du dossier ovni essentiellement en allant sur le terrain recueillir la matière première. Un ufologue de cette génération Roberto Branchs a écrit un livre en l’année 2000 «  GUIA BIOGRAFICA DE LA UFOLOGIA ARGENTINA – Los primeros veinticinco anos 1947 – 1972 »  publié chez CEFAI EDITICIONES  dans lequel  il fait la liste des ufologues de cette génération et des associations qui se sont alors crées. La liste est impressionnante, (bien que très incomplète à mon avis) et elle met en évidence l’intérêt qu’ont eu les Argentins pour le dossier ovnI au cours de ces décennies. La matière première publiée dans les innombrables revues amateurs est malheureusement  aujourd’hui dispersée, voir a disparue. De nombreux enquêteurs figurant dans cette liste des « dinosaures » de l’ufologie ont encore aujourd’hui des archives de ces époques, archives vraiment très volumineuses. Il n’existe en Argentine aucun groupement qui se charge de sauvegarder dans une bibliothèque nationale ou autres toutes ces archives et si la situation n’évolue pas de ce côté-là, ces dinosaures disparaissant malheureusement les uns après les autres, au fil des années, c’est une véritable catastrophe littéraire spécialisée sur l’ufologie qui se prépare en Argentine.

Nous avons eu l’occasion lors de la soirée de parler des photographies, Martin ayant un exemple à me présenter sur lequel il me demandait mon avis. Mon opinion en matière de photos est qu’elles n’apportent aucune preuve quant à l’existence du phénomène ovni car pour cela, il serait nécessaire de réunir un certain nombre de conditions, ce qui n’est pas facile à concrétiser dans la pratique. D’autre part, les photos représentent bien souvent des phénomènes connus, des insectes et autres éléments matériels présents dans l’environnement, des «  bugs » dans le programme de transformation de l’image réelle en photo ou encore des trucages etc… Ce fut pour moi l’occasion aussi d’évoquer le fait qu’il existait en France un groupe spécialisé dans les problèmes d’analyse des photos. Ce groupe, animé par des spécialistes et des scientifiques fait un travail exceptionnel dans ce domaine et il très sérieux. Un logiciel proposé par ce groupe permet d’analyser soit même des photographies. J’en ai profité pour montrer le site de cet organisme et mes interlocuteurs ont été très surpris par sa qualité, par les informations pointues qu’il apporte…. Ils ne connaissaient absolument pas ni le site, ni l’organisme en question et ne pensaient pas que le domaine de l’analyse photos était aussi développé. (http://www.ipaco.fr/page26.html -  Site conçu et réalisé par François Louange et Antoine Cousyn, avec le concours de Geoffrey Quick  pour la mise au point de la traduction en anglais/américain. Ils développent le logiciel IPACO utilisé pour analyser les photos d’ovni. Ils proposent également leurs services pour toutes analyses de photos représentant un OVNI. Spécialistes dans ce domaine, ils travaillent depuis des décennies avec le Geipan notamment et ont pour passion et objectif de parfaire l’outil de travail qu’ils développent sans cesse.)

UN CLASSIQUE EN ARGENTINE – UN CAS DE LA REGION DE MENDOZA.

Le Méridional, France, 15 juillet 1978. Dépêche publiée également dans de très nombreux journaux à l’époque.

Le chef de gare attendait un train: ce fut un "OVNI" ...

Un chef de gare argentin a été hospitalisé, jeudi matin, à la suite du choc nerveux causé par l'apparition d'un OVNI. 

Chef de gare de Remblon, dans la province de Mendoza, à 1.100 km. à l'ouest de Buenos-Aires, M. Felipe Orozco était monté mercredi, vers 23 heures, à la tour de signalisation de sa gare pour préparer la réception d'un convoi de marchandises, quand il vit une lumière intense, venant du Sud, qu'il a pris un moment pour celle du train attendu. 

Sa perplexité se transforma en crainte puis en panique lorsqu'il s'aperçut que la lumière, de plus en plus intense, était diffusée par un étrange objet qui survolait la gare et l'illumina entièrement pendant quelques secondes. 

Affolé, M. Orozco courut s'enfermer dans son bureau où s'étaient également réfugiés de nombreux animaux domestiques. C'est là, en proie à une crise de nerfs, que le trouva le conducteur du convoi surpris de ne trouver personne pour l'accueillir et lui ouvrir la voie. 

Un automobiliste qui traversait cette région à peu près à la même heure pour se rendre à Mendoza devait, par la suite, confirmer le passage de l'objet volant qui l'avait, un instant, aveuglé avant de disparaître. 

La présence d'OVNI dans l'ouest de l'Argentine a fait l'objet de nombreux témoignages depuis le mois de février dernier. Neuf personnes avaient alors déclaré avoir suivi les évolutions d'un OVNI dans la vallée d'Uco (Mendoza), tandis que d'autres avaient été vus dans la province voisine de San Luis. 

Le mois suivant, un nouvel objet volant était signalé à Mendoza. Enfin, en mai, ce sont trois flottilles d'OVNI qui traversèrent le ciel, observées par diverses personnes dont plusieurs militaires, à Villa Mercedes, à Mendoza et à San Juan. 

La soirée amicale se termine, nous y avons appris beaucoup lors de cet échange,  après la visite de la ville, de la région,  le circuit de la route des vins, c’est le retour sur Buenos Aires ou m’attends  mon avion pour le vol retour sur Paris.

Je remercie tous les responsables et membres actifs des divers Cafés Ufologiques que j’ai rencontré au cours de ce voyage, toutes les personnes qui ont contribué à la réussite de cet échange culturel d’informations ufologiques, unique en son genre. J’ai constaté sur le terrain, que les Cafés Ufologiques étaient vraiment conforme à l’idée que je défendais lorsque j’ai créé les Repas Ufologiques : un lieu de rencontres amicales, un réseau d’aides et d’échanges, un endroit ou la polémique et la critique n’a pas lieu d’être, des invités qui fréquentent ce lieu de rencontres et qui ont une large ouverture d’esprit et surtout un espace de liberté ou chacun respecte ses confrères et ou on peut librement s’exprimer à propos du phénomène ovni ! Toutes mes excuses si j’ai omis de citer au cours de ce compte rendu quelques personnes, j’ai pris très peu de notes et ma mémoire est malheureusement de plus en plus défaillante !

Gérard Lebat

Février 2016

Renvoi

1 - Voir plus bas dans le corps de l’article.

On retrouvera cet article sur le site officiel ns des RENCONTRES UFOLOGIQUES sur lequel toutes les informations des Rencontres sont publiées : http://www.les-rencontres-ufologiques.com